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 DONNONS -NOUS UN SIGNE... ECRITURE. 
31 MARS 2020
le Temps et l’Âme 
La notion du temps quant à la prolongation de la quarantaine…
 
Et pendant ce temps, le temps continue sans nous ou plutôt sans que nous lui courrions après... 
 
Quelle joie, me dit le temps, de ne plus vous avoir aux trousses ! 
Un peu d’air frais, fait du bien, n’est- ce pas ? Lui répondais-je...
Là dessus, C’est un comble ! dit le silence à son tour interpellé par la tournure que l’affaire prend et cela ne date pas de hier, lui qui hurle « Aux abris » depuis des années mais sans résultat aucun. 
En effet, Le silence est d’or et la parole est d’argent... Alors, parlons mieux et moins… me dis-je en souriant afin de nous offrir le temps d’écouter la musique du verbe Être, nous traverser. Cependant, il y a trois siècles  à ce qu’il paraît Franklin en 1748 a proclamé haut et fort que le temps c’est de l’argent, alors depuis cette proclamation, tout est partie en sucette... Tout le monde s’est mis à courir dans tous les sens, sans répit. Le temps ne sachant plus comment agir avec la contamination du stress à force d’être comptabiliser par les hommes s’est senti dans l’obligation de nous amener au confinement avec un virus flottant dans les airs pour enfin se glisser dans une poignée de main ou se faufiler à travers un baiser et nous obliger à nous reposer. A partir de ce moment là, tout le monde a eu l’impression que le temps ralentissait puisque l’homme a du lever le pied pour prendre son temps. Et pourtant quand je dis : je prends mon temps,  nous sommes bien d’accord qu’il y a une double aberration, celle de se l’approprier avec un pronom possessif et d’employer par dessus le marché le verbe prendre quand le temps appartient à l’univers… Et, pour ce qui concerne l’argent, on dirait qu’il perd de sa valeur puisqu’il est étroitement lié au temps. Alors, avec tout ça, qu’en est-il du silence ? Lui, qui s’est transformé en bruit de fond comme décor afin que l’humain puisse fuir l’éventuel instant où il se réveillerait de son cauchemar autour de l’appât du gain, Et ben, actuellement, il reste en suspens. En effet, telle une girouette, l’humain a peu à peu perdu le nord et au lieu de se remettre en question il a appuyé sur l’accélérateur propulsé par son orgueil... En effet, « Maurice » avait poussé déjà le bouchon bien trop loin pour oser faire marche arrière !!! Et, c’est ici que nous nous retrouvons tous, en face de notre surdité et aveuglement... Alors, il n’y a plus qu’une chose à faire... prendre l’air et oublier ! Diront la plupart pour se changer les idées et puis quelques uns, sans doute de plus en plus nombreux, penseront que c’est une occasion enrichissante de traverser leur propre silence pour y entendre la musique de l’âme.  En effet, se disent- ils tout bas, oui, tu sais, celle qui nous permet de rester reliée à l’univers et à la création originelle... 
En tous les cas, je l’espère ! Prononce discrètement un être à son voisin, comme un arbre en pleine forêt pour inviter l’âme de sa propre nature à le réveiller sur de nouvelles fréquences. 
Alors, ne serait-il pas le moment de se poser la question et agir différemment pour ne pas rattraper le temps perdu une fois le virus disparu ou envolé mais plutôt en savourant d’être vivant avec le temps comme allié pour nous permettre d’expérimenter, en conscience… Oups, c’est quoi encore…? Et bien je traduirais ce dernier mot par une prise de recul vis à vis de sa pensée, de son geste, de chaque action. En prenant contact avec son âme, ici sur terre pour nous émouvoir entre les points de suspensions laissés par notre esprit ...  Et embrasser l’essentiel, en notre for intérieur... Honorer notre singularité  et sentir ce coeur battre à chaque instant afin que nous puissions nous réaliser, oeuvrer et répondre aussi  à notre besoin matériel mais cette fois-ci, si vous le voulez bien en lâchant notre frénésie à rentabiliser et spéculer chaque minute. 
Alors, Je vous souhaite Bon vent, chers amis !  Et prenez bien soin de vous, corps, âme et esprit.                                                           
 
Marielle 
MAI 2019 
Comment sortir de la sensation de routine ? 

Serait-ce une impression de répétitions des faits et des évènements ponctuant votre vie qui commence à vous enliser ? 
Serait-ce une fâcheuse sensation d'être pris dans le carrousel des habitudes et de ne plus oser sortir de ce circuit que vous contrôlez magnifiquement ? 

Il est effectivement plaisant de se laisser doucement endormir par le connu... Souvent nous nous laissons séduire par la croyance de maîtriser ce que nous vivons et même parfois notre environnement  avec notre forme de vérité bien installée. Mais à la longue, il n'y a plus de surprise, la cerise sur le gâteau est périmée et sournoisement l'ennui gagne du terrain, la nourriture manque...
Parfois, j'entends même " A quoi bon ? "

Alors, comment sortir de la routine sans se mettre la pression ou la boule au ventre ? 
Une participante m'a offert la confidence de son clown...
Je me fais donc un plaisir de vous la partager avec sa permission.
Lorsqu'elle a réalisé qu'elle avait perdu le sourire au réveil et qu'elle avait eu la sensation désagréable de ne plus sentir cette petite flamme qui se nomme la
" motivation " pour démarrer sa journée, la belle dame a commencé à sentir le besoin de se redonner les moyens pour être vivante et non " sur-vivante"

Sa ressource fut la dérision de son clown. 
Oui, d'accord, allez-vous me dire mais comment accéder à son clown ? 
En lâchant l'analyse et l'auto jugement pour accéder à votre part "extra-ordinaire" celle qui est exploratrice et entrepreneuse avec comme objectif de vous amuser, vous émerveiller, vous surprendre. 

Ma première suggestion: reculer d'un pas pour mieux sauter et endosser les chaussures de votre clown. Ensuite appeler la fée " douceur " pour vous apporter la fluidité nécessaire et adoucir vos peurs.
Oser ne plus prendre au sérieux tout ce qui doit se faire ou tout ce qui ne doit pas se faire en jouant avec votre figure cachée qui est peut-être perfectionniste...
Oser entreprendre une petite action nouvelle en  
changeant l'heure de la promenade avec Nestor, la recette de votre ratatouille ou vous inscrire à un atelier d'expression de soi pour la première fois !!!  

Oser dire ce qui est bon pour vous à un de vos proches, juste pour vous faire plaisir.
Il y a toujours une part de risque mais selon mon expérience à partir du moment où vous restez bienveillants avec vous-même, vous ne sortirez que le bout de votre nez  (rouge) de votre zone de confort en répondant quand même à votre besoin d'entrer en relation.

À son rythme, un pas à la fois 

Alors, je vous invite chacune et chacun à trouver quelques petites actions à vivre différemment et de vous découvrir créatrice et créateur de chaque moment de votre existence en vous félicitant de chaque innovation même merveilleusement minuscule ! 
MARS 2019
​Un petit bout qui manque… et pourtant…

 
Il y a quelques années, 
J’ai comme perdu un petit quelque chose
Croyance immense 
De l’infini minuscule 
D’un vide gigantesque
Un trou s’est formé sans s’agrandir ni s’approfondir
 
Et pourtant…
Entière et en mille morceaux
Un manque curieux du rien
D’un petit quelque chose qui pèse
Usure à fleur de peau
Besoin de retrouver, me réapproprier
Je ne sais quoi ni pourquoi
 
Et pourtant…
Sans crier à l’affolement
Pas si grave
Les larmes coulent toutes seules
Il y a comme une forme de ténacité
J’ai l’impression que mon cœur se chiffonne
Essoufflement
Il est temps que le voile se lève
Que mes mains dansent ce que mon cœur voit
Vulnérabilité, j’accepte de n’être point infaillible
Mon corps se détend et sourit à l’imperfection parfaite
Mes racines se réchauffent 
Oui, je reste encore un peu
 
Et pourtant…
Le silence offre ses notes profondes
Sur le quai, j’observe et sens
Le temps file
Je m’empresse de vivre sans me presser
Seule l’expérience est vibrante d’émotions
Entre les mots, le ciel s’inscrit
Je reprends la marche 
L’empreinte s’évapore lentement
La dégustation de chaque pas est infinie
Vers ce petit quelque chose qui est révolu
Le passé prend le large 
Il y a du changement dans l’air…
 
Marielle
 

JANVIER 2018 
J’ai rencontré un homme à bout de souffle qui m’a fait la liste de ses peurs


Peur, j'ai peur de ma maman
Peur de n’être pas à la hauteur
Peur d’être humilié
Peur d’être ridicule
Peur des étrangers
Peur de ne pas gagner
Peur de perdre
Peur d’avoir peur

Souvent humilié ou se croyant humilié, il était sur la défensive et aboyait.

Incroyable de sentir cette peur se propager, se glisser par n’importe quelle fente de ton être et prendre toute la place comme une liane qui t’emprisonne les sens. Le pire c’est qu’elle est contagieuse, si tu ne reviens pas assez vite à ta clarté, tu es sucé, avalé par la  la peur. 

Serait-ce une plante carnivore ?!
Peu d’avoir peur à ton tour, tu restes distant ou méfiant et voilà que tu as déjà adopté un comportement de peureux !
La peur surprend et te prend sous ses ailes en te laissant croire que tu as de bonnes raisons d’avoir peur…
Elle te prend tout, elle te rend fou !
Tu peux finir par être mort de peur.
Puisque la peur de la mort est plus forte que tout, tu n’y vois plus clair, tu ne sens plus rien, tu n’arrives plus à écouter, comprendre, discerner et te voilà complétement piégé par la peur qui te hante. Et lorsqu’elle n’est pas présente, tu as même l’impression qu’il y a «  anguille sous roche »

« Mon Dieu, la peur me ronge, me consume à petit feu, ma liste s’agrandit de jour en jour,
Je suis vieux, aveugle, sourd et presque muet, mon corps est vide, je ne respire plus, je suffoque…
J’étouffe, la peur me prend au ventre, me noue les boyaux, me serre la gorge, je n’en peux plus.

Cette peur de tout me bouffe la vie, » me dit-il
En effet, un peu avant sa mort, il m’avoue que la seule solution qu’il avait trouvé pour diminuer sa peur c’était de faire peur aux autres et sentir l’effet de son pouvoir, lui permettait de garder la tête hors de l’eau…

Voilà, comment une société, une communauté toute entière peut être prise par les tentacules des peurs et s’en défendre en faisant peur à l’autre, pensais-je !

Combien d’Hommes pour tenir debout s’enlisent eux-mêmes dans des stratagèmes pour se laisser croire qu’ils ont moins peur que leur voisins et en profiter pour les ridiculiser ?
Alors, après avoir eu la chance de sentir l’énergie de la peur, d’avoir collectionné ses films, écouter ses mensonges, mon ventre à hurler à la paix pour stopper cet abus de pouvoir !
En effet, puisque la peur amplifie l’imagination en créant des histoires à dormir debout du matin au soir.  Même parfois la nuit, elle offre encore des sursauts, qu’au levé, le peureux raconte son rêve comme une réalité vraie !

Tout devient flou, c’est le trou noir. Soupire et rire. Le vide

La tragédie tenait à sa fin, il se retrouve tout seul, effrayé de devoir subir sa présence…
Alors, une larme coule, une seule sur sa joue gauche et il me chuchote, l’homme qui est avec moi  et qui a peur de faire un pas sans moi ? Je ne le connais pas…

A ce moment là, je lui ai tendu la main, sans un mot, pour qu’il puisse tourner la page et recréer son histoire afin d’apprendre à s’aimer.  

Le silence avait un nouveau parfum, celui d’une paix possible offrant un espace de réconciliation pour faire corps à son âme…

Marielle


Un sujet : Y a t-il vraiment de bonnes ou de mauvaises émotions ? 

Texte de Omraam Mikhaël Aïvanhov sur les LARMES...
« Les larmes sont généralement associées à la peine, mais en réalité n’importe quelle émotion peut provoquer des larmes. Et comme les émotions sont de toutes sortes, les larmes aussi sont de toutes sortes. Il y a des larmes de chagrin, de colère, de dépit, et il y a aussi des larmes d’attendrissement, de joie, d’émerveillement. Un paysage, un poème, un tableau, une musique peuvent remplir nos yeux de larmes, mais également certaines conduites humaines quand elles sont particulièrement belles et nobles. Et combien de mystiques, décrivant leurs expériences, ont parlé des larmes provoquées par l’extase !
Dans la mesure où elles libèrent une certaine tension intérieure, quelle que soit leur origine, les larmes ont leur utilité. Mais évidemment les larmes de joie et d’émerveillement sont les plus bénéfiques. N’essuyez pas ces larmes d’un revers de main, car elles sont précieuses. Le Maître Peter Deunov conseillait de les recueillir dans un tissu propre et de les conserver soigneusement, car elles possèdent une sorte de pouvoir magique. Les larmes de dépit, de chagrin, de colère, laissez-les sécher, elles ne sont qu’un peu d’eau salée, mais conservez les larmes qui ont été arrachées aux profondeurs de votre âme."
  • J'entends souvent : "non mais je ne vais pas quand même exprimer ma colère, cela ne se fait pas" 
Alors, souvent la personne n'exprime donc pas sa colère et la colère n'étant pas reconnue, à tous les coins de rues, c'est à dire à n'importe qu'elle occasion, perturbation, contrariété, elle va essayer de se montrer. En effet, la colère, a besoin de se faire entendre... et cela continue parfois, des jours et même des années et puis à force de gratter à la porte, de klaxonner ou de hurler à l'intérieur du propriétaire de l'émotion qui bouche ses oreilles et son coeur, une fois, elle explose ! Alors, bien entendu, le comportement est excessif et complètement décalé par rapport à la situation. Puisque la personne n'a pas  pris le temps de l'écouter intimement, avant. Donc sans reconnaissance, de son émotion, la personne " crache" tout ce qui a été retenu ! 
Pour moi, toutes les émotions sont ce qu'elles sont et elles sont donc magnifiques. Par exemple la colère qui est tellement jugé par la société et la bonne éducation amène bien souvent donc un refoulement et avec cette attitude, nous entretenons les guerres, la haine, l'exclusion... puisque une colère non écoutée, entraîne un conflit intérieur et cela est valable pour toutes les émotions cachées. 
Alors, pour votre bien-être, dialoguer avec vos émotions, car elles sont en liaison avec votre âme... dessinez-la, racontez, donnez-lui un peu de temps avec vous avant de l'exprimer et vous verrez, la relation avec l'autre sera beaucoup plus fluide et naturelle. 
Les séances individuelles que je propose vous permet d'acquérir le jeu avec vos émotions, votre ressenti et si elles sont vraiment cachées en profondeur, peu à peu vous allez les sentir à travers les arts d'expression. 
JOYEUX PASSAGE DE 2104 à 2015 et à bientôt

Un sujet : Je me sens exclu(e), Quelle est ma place ? 
J'ai souvent reçu comme témoignage lors de stages ou de séances individuelles, la sensation d'exclusion. Sensation de ne pas faire partie de ... , d'être à côté de la réalité, pas dans le corps. En effet, étant passée par là, celui ou celle qui se sent exclu(e), s'est souvent exclu(e) elle-même ou lui-même de peur de ne plus être admis, aimé comme il ou elle est.
A la naissance ou même avant, il est fréquent que nous avons subi déjà l'exclusion, la sensation d'être en dehors, banni(e), message reçu de notre mère en héritage par nos lignées parentales. 
L'exclusion amène souvent à la désincarnation, à la difficulté d'avoir les deux pieds sur terre, se sentir impliqué, oser s'investir, se sentir utile pour le clan ( famille, groupe...)
Au contraire on se dit le canard noir, différent ... ce qui entraîne souvent la comparaison et le complexe de supériorité ou d'infériorité. 
Alors, vient se greffer la couche protectrice qui va vous faire croire que cela n'a pas d'importance en vous convaincant que c'est normal que les autres ne comprennent pas car vous êtes différent(e) et l'air de rien vous renforcez cette sensation d'exclusion.

Ou alors, vous envahissez, collez, courrez après les autres et vous allez répondre à votre peur d'être exclu(e) car vous en faites de trop !!! 
Les clans, les castes, les frontières, les nationalités, les religions, la femme, l'homme ... tout cela nous amène à vivre ces différences mais pourquoi les vivre en rivalité ? 

Pourquoi ne pas accueillir toute cette multitude ? Parce que nous avons peur de l'autre, peur de ne pas être aimé alors, nous sommes sur la défensive ou l'attaque ! 

A cause de cette peur, souvent, nous nous excluons nous-même pour ne pas devoir le subir par l'autre !!! 
Cependant la souffrance est bien présente et s'imprime dans nos cellules petit à petit et le corps se tend, se crispe, ne sait plus respirer.... En effet, nous étouffons puisque nous nous empêchons de vivre librement, de réussir, de se montrer, d'oser vraiment s'exprimer, être heureux. 
Que de frustrations, de tristesse de ne pas oser s'honorer avec ou sans différences, peu importe... JE SUIS ! 
Comment changer d'attitude ? Apprendre à s'accueillir. Oser retrouver son élan naturel et d'aller vers les autres selon ses besoins. Oser écouter ses émotions et les reconnaître.
Se trouver soi-même avant d'aller chercher l'autre ! 

Ouvrir le dialogue en son corps avec le langage non-verbal.
S'observer avec l'autre, quel miroir je reçois grâce à l'autre ? Et pas à pas avancer vers la relation dans une dynamique de réunir toutes les facettes de nous-même. Accepter que nous avons eu des bénéfices à s'exclure et se poser la question si nous en avons encore besoin ? En reconnaissant tout le voyage parcouru, nous pouvons nous libérer, changer nos fréquentations, aller vers notre sens de la réussite avec nos moyens et se les donner, s'ouvrir aux rassemblements...  
Sortir de l'isolement, de l'enfermement ou la rigidité pour rester digne et cacher sa vulnérabilité... 

Pourquoi se priver de la joie du celle, la force de ces compétences rassemblées et de profiter de cette richesse qu'apporte la différence.
Vous souhaitez recoller les morceaux ? 

Alors, venez vous offrir la tendresse grâce à la connaissance de votre corps et de tous vos sens pour changer vos pensées, vos croyances et habiter vos gestes, votre parole CORPS et ÂME pour retrouver la confiance en vous et vous accomplir en toute puissance.


Un sujet : LA JOIE NOUS REND GRÂCE...
Oser rire pour rien, être en joie ce n'est pas faire la fête ou être exubérant(e), faire le clown ! c'est être en amour avec soi, se rendre grâce.
La joie est un état naturel que l'enfant connaît bien. 
Qu'est ce que la grâce pour vous ?, l'état de grâce ?
J'entends souvent à la fin de mes séances : " C'est incroyable, je me suis amusée, avec toutes ces différentes propositions créatives par le dessin, les jeux des mots, la voix, les couleurs, la danse... j'ai passé un moment récréatif, joyeux et j'ai QUAND MÊME eu des réponses profondes, des éclaircissements, des sensations, j'ai pu écouter mon corps.... Et je lis sur leurs visages vraiment la surprise quand elle m'avoue cela ! 
Est-ce un paradoxe : joie, rire et profondeur, efficacité ? 
Alors, prenez le temps d'observer jusqu'où  la peur du ridicule et de ne pas être pris au sérieux vous a amené ... Car peu à peu à force de prendre des airs sérieux, une attitude étudiée, " bien comme il faut " pour être validé et pire encore pour croire être enfin devenu adulte, nous nous sommes emprisonnés, lassés, fatigués !? 

Noooon ! rigole l'enfant intérieur, c'est trop bête, reviens avec moi ! En effet, depuis toute petite, j'ai offert mon sourire, ma joie de prendre la vie du bon côté et pourtant mon enfance n'était pas si rose, justement, sans doute cela m'a permis de choisir...
ÊTRE EN JOIE NE VEUT PAS DIRE NIER SA TRISTESSE; LES OBSTACLES DE LA VIE, C'EST APPREHENDER POSITIVEMENT TOUTES CES DIFFERENCES.
Ne pas trop se prendre au sérieux la vie mais la vivre sérieusement en joie...
Plus tard, à l'école, j'entendais souvent dire de moi, Avec Marielle, qu'est -ce qu'on rigole ! 

Après lorsque j'ai choisi mes études artistique, une partie de la famille, les adultes disaient que j'aillais bien m'amuser ou que ce n'était pas de vraies études... Plus tard comme artiste, les relations trouvaient que c'était une belle occupation mais pas vraiment un métier, " c'est cool ce que tu fais ! "  Puis peu à peu j'ai eu l'impression de ne pas être prise au sérieux, pas considérée à ma juste valeur sous prétexte 
" QUE JE N'ETAIS PAS SERIEUSE " ... 
Alors si je ne suis pas sérieuse, sui-je légère, pas fiable ? Quels sont ces clichés véhiculés ? 
Faut-il encore aujourd'hui répondre à ses injections ? Souffrir pour réussir ? Nombreux d'entre vous ont sûrement entendu cette phrase par ses parents ou proches et ce n'est pas si lointain...

IL EST TEMPS DE S'EXPRIMER AUTREMENT, OSER RETROUVER LE NATUREL, LA NATURE SIMPLE DE CE QUI EST VIVANT EN CHACUN DE NOUS JOYEUSEMENT
C'est par le joie que le corps et l'âme s'exprime, se libère, EST ! 
Quand je m'aime et quand je suis en VIE, je suis en état de grâce, je crée.
La création est source de joie. LA JOIE DONNE LE MOUVEMENT, C'EST LE CARBURANT de notre FEU intérieur. 
Qu'en pensez-vous ? 

Un sujet : Article à venir dans Recto-Verseau : NOTRE SEXUALITE ?
Pouvons-nous transformer notre sexualité ?
Notre sexualité est l’expression la plus profonde, archaïque de notre être, porteuse de nombreux bagages générationnels souvent inconnus. En effet, nous sommes tous conçus d’une relation sexuelle et celle-ci porte déjà une histoire unique entre deux êtres, eux-mêmes porteurs de l’histoire de leurs parents. La sexualité du nouveau né aura donc déjà le parfum des blessures, des fausses notes et des croyances collectives de ses concepteurs. Ensuite, plus tard, selon ses expériences personnelles et la conscience qu’il y portera, sa sexualité évoluera. Lorsque nous nous donnons du temps pour initier notre corps avec le cœur et l’esprit, nous pouvons rendre grâce à notre sexualité.

«  L’amour est la substance même de la création »

1° La sexualité est-elle sacrée ?
La sexualité est sacrée puisque nous sommes des êtres divins. A chacun de nous d’équilibrer notre part spirituelle et animale. L’expression animale dans la sexualité est pour moi, liée à l’attirance sensorielle, aux pulsions et l’instinct de reproduction. La spiritualité est liée à la conscience que nous avons sur la « beauté universelle », la magie de la vie dans le respect et la joie que nous faisons tous UN. C’est notre capacité à RECEVOIR et S’OUVRIR à PLUS PUISSANT que NOUS (la magie de la création)
Comme nous pouvons le constater la sexualité est une forme d’expression unissant le visible et l’invisible avec laquelle nous sommes invités à nous apprivoiser et prendre connaissance de ses différentes facettes. Il est donc essentiel d’être présent à soi, ancré pour prendre conscience de nos nombreux corps afin d’amener la spiritualité à nos actes et « être amour ».

2° Peut-on mélanger le langage de la sexualité à celui de l’amour ? 
Le langage de la sexualité est une histoire d’amour si elle transmet cet équilibre.
Le langage sexuel a différentes formes selon la conscience que nous avons de l’unification du corps et de l’âme. L’acte sexuel est porteur d’amour si la relation est une amplification de la beauté en conscience que l’autre est la continuité de soi. L’acte d’amour est une offrande mutuelle du meilleur de soi et non une compensation, un refoulement ou une emprise.
Nous avons malheureusement beaucoup de pollution médiatique au sujet de la sexualité. L’image véhiculée est bien souvent celle d’une sexualité réductrice et malsaine qui sépare les deux langages.

3° Comment célébrer et transcender la force sexuelle qui pulse en nous ?
La force sexuelle est une énergie créative puissante. Cette énergie nous ancre à la terre, au corps et nous relie au ciel. Sous forme de respiration méditative, nous pouvons la faire circuler harmonieusement et bénéficier de la richesse de ce serpent de vie que nous appelons aussi Kundalini. Le défi est de puiser cette énergie et de la partager dans une relation sexuelle d’amour, corps et âme avec l’autre en habitant la totalité de son être, physiquement. La force sexuelle est aussi fragile car elle peut être porteuse de manipulation, de violence et de manque d’amour à cause de nos blessures. Alors, pour transcender cette magnifique énergie à deux, dans une relation, je vous propose de développer la présence à soi pour être ancré(e), responsable afin de rester dans l’accueil et le don librement.

4° L’acte sexuel est-il le rapport le plus intense que nous puissions avoir avec l’autre ?
OUI, je considère l’acte sexuel comme le rapport le plus intense s’il est dans la continuité de la relation au plus intime de notre être. Le langage de nos sexes dévoile la totalité de qui nous sommes, il touche notre histoire en profondeur, notre puissance et notre vulnérabilité. Il est souvent difficile de donner le meilleur de soi en conscience et faire confiance à cette énergie sexuelle qui peut aussi bien nous réchauffer que nous incendier si elle n’est pas apprivoisée par le cœur.

Si nous faisions plus souvent l’amour avec ou sans pénétration, dans une approche charnelle spirituelle, nous serions beaucoup plus vivants et intuitifs.

Aujourd’hui, je voudrais attirer votre attention sur le danger de nous désincarner en rompant avec la « VIE VIVANTE »
Nous avons tendance à parler, analyser, décortiquer faits et gestes, d’être virtuellement en relation en oubliant d’oser juste vivre, oser entrer en contact, c’est à dire oser être tactile, expérimenter et ressentir… OSER être VIVANT pour aimer et se laisser aimer.

Un sujet : Pourquoi je n'ose pas ... ? 
pourquoi je n'ose pas m'exprimer, me montrer, rire fort, crier, danser devant tout le monde, grimacer, embrasser.... ???? 
Pourquoi est-ce si difficile d'être juste moi à l'instant présent et vivre juste avec ce qui vient en moi comme un enfant ...
Oser agir avec cette spontanéité d'enfant ! Oui, une fois adulte nous nous sommes mis dans la tête d'être sérieux, surtout nous voulons être pris au sérieux, fiables.
" Oui, je veux être quelqu'un de respecté, alors je dois être quelqu'un de sérieux ! "
Une réflexion souvent entendue, n'est-ce pas ? Alors, une question : Comment être une personne sérieuse ? Que veut dire sérieux pour toi, avons-nous tous, la même image ? Il me semble que selon les cultures, " le sérieux " n'a pas la même signification ! 
Comment puis-je être sérieuse et créative ? 
Comment être moi-même sans avoir peur d'être rejeté ?!!!
Pourquoi avons-nous installé, nous , adultes une caméra de surveillance sur tout ce qui est de l'ordre de l'action et de la pensée sur nous-même et les autres ? 

LA SURVEILLANCE PUIS LA COMPARAISON 
Et voilà que peu à peu, elle tue la spontanéité et l'amour de soi et renforce la peur de ne " plus faire partie de"  la collectivité.. du clan ... ! 
Alors revenons à la source, 
Où dors notre enfant intérieur, notre clown ... pour danser la vie, oser les changements, les surprises ?
Avons-nous si peur de déranger, d'être différent, d'être surprenant ? 
Il me semble aujourd'hui, ayant été souvent dans des milieux, pays, systèmes différents, que ma vision s'est assouplie et adaptée car ma petite fille m'a souvent tiraillée, pleuré ou explosé et grâce à nos nombreux échanges privés, j'ai le plaisir de repérer de plus en plus facilement cet enfant intérieur qui veut tellement s'exprimer en chacun de nous. Dans les yeux de chacun, un geste, un rire, un mouvement, il est à la fenêtre pour vous chatouiller.... Alors rions, ensemble, "osons être" même si j'ai aussi encore de la difficulté parfois car je veux être aussi intégrée dans le pays de la Suisse, pays adoptif d'une période de ma vie et faire partie de la collectivité, FAIRE BIEN ! ... 
APPRENONS A PERCER LE MYSTERE DE LA DIFFERENCE, OSONS ÊTRE CURIEUX ! 
Même si nous sommes décalés ou étonnants pour l'un ou l'autre, c'est justement lorsque de nombreux maillons de la chaîne oseront que la chaîne humaine retrouvera peu à peu cette légèreté créative de rejouer la vie sans se prendre trop au sérieux... er créer chaque instant dans l'émerveillement de se surprendre soi-même ! 
Attention, cela ne veut pas dire, laxisme, " je m'en fou " et tomber dans le non respect. C'est très sérieux de ne pas se prendre au sérieux ! 
Ne pas se prendre au sérieux veut dire oser ne pas être parfait, lâcher la prise, le contrôle, les freins en gardant la direction et le cap sans trop se soucier du chemin !!! 
SE DETENDRE ! S'AIMER.
SORTONS LE FOU, c'est le printemps ! 


Un sujet :  " J'AI L'IMPRESSION DE MOURIR " 
OUI, souvent à cause de trop de retenue, de " il faut " et de " je dois " , peur de ne pas être à la hauteur, peur de décevoir, peur d'être ridicule, trop différent.... alors, on marche à 10 cm du sol ou la tête se promène sans le corps !!! 
Dans le dictionnaire je lis entre autres : " disparaître "  
Disparaître ... pour renaître sous une autre forme.. 
N'oublions pas les cycles intérieurs comme extérieurs ! 
Souvent nous sautons ces passages naturels provoquant un conflit intérieur et une grande tristesse car l'âme et le corps sont divisés.
Pourquoi aller chercher à l'extérieur notre sauveur ? 
Parfois on se laisse encombrer, s'alourdir d'un poids terrible car la tête veut tout contrôler ! Alors, dans le mouvement de l'action tout baigne en apparence mais une fois, seul au calme, le corps est vide et la tête juge tout ce qui n'est pas... Normal, puisque la performance, le résultat font encore souvent partie du jeu infernal du faire et non de l' être.
Je cours après quoi et pourquoi ? 
" Je me sens inutile..."
Vivant ne veut pas dire s'agiter ! Vivant veut dire VIBRANT, sentir l'énergie circuler dans tout le corps sans rien vouloir.  Pour cela, des pauses sont nécessaires : OSER ÊTRE LÀ, JUSTE LÀ ! pour se donner le temps de s'engager à SOI., CORPS et ÂME, écouter ses émotions, les accepter, ( accepter même de ne pas arriver à accepter, pour l'instant) juste recevoir et sentir ce que ça provoque dans le corps, RE-SENTIR. Alors, il vous est demandé juste de RESPIRER et vous remettre à la graine d'amour que vous êtes, embrasser votre enfant par l'adulte que vous êtes devenu et vous réunir, vous émerveiller dans la nature, vous re-connaître et vous engager à vous faire du bien.




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